Le storytelling : un petit cours avant de commencer?

Bonjour,

Avant d'attaquer votre présentation de projet vidéo de demain, je vous propose un petit focus assez rapide et intéressant sur le storytelling.

Voici quelques idées fortes (tirées d'un MOOC innovation) pour résumer cette puissante arme qu’est le Storytelling :

- Règle n°1 : Simplifier : ce principe peut se réduire à la combinaison de 3 règles qu’il est impératif de respecter pour construire un discours impactant : « 1ère règle, simplifiez ; 2ème règle, simplifiez ; troisième règle, simplifiez » ! Cette technique de simplification qui veut qu’on doive « retirer le gras » d’un bon discours peut être un peu frustrante ; mais votre message gagnera en clarté et donc en mémorisation.

- Règle n°2 : Poser vos arguments forts dès le début ! Retenez aussi bien cette règle : votre pitch de vente n’est pas un roman policier. N’attendez pas la fin de votre argumentaire pour mettre en avant vos idées fortes. Inspirez-vous plutôt du travail des journalistes qui mettent l’info clé dans le titre de leur article ; et les détails ensuite. Il faut donner à son audience, les raisons de s’attacher à ses personnages ou à ses idées.

- Règle n°3 : Jouez la carte de l’émotion : ne soyez pas avares d’anecdotes personnelles ou non. En partageant quelques morceaux choisis de votre vie, vous établirez une connexion émotionnelle avec l’assistance. Du coup, le Storytelling idéal est celui qui parvient à s’adresser à la fois à la raison et au coeur. Règle n°4 : N’oubliez pas de donner aussi du concret : des données techniques, des chiffres et des références d’experts peuvent vous aider à crédibiliser votre récit. Enfin, n’oubliez pas ce que nous avons tous appris au collège – et que nous avons probablement oublié –

Pour rappel, une histoire comprend : - une situation initiale, c’est-à-dire un contexte (l’enseignement de qualité a toujours été délivré en présentiel et dans des salles de classe) - un élément perturbateur qui vient chambouler la situation initiale - c’est notamment cet élément qui « accroche » le public et qui lui donne envie d’en savoir plus – (la technologie est en train de casser toutes les frontières de la salle de classe traditionnelle), - des éléments de résolution qui viennent résoudre l’élément perturbateur (bienvenu aux MOOCs, au social learning, etc.) - enfin : une situation finale : c’est là où on veut finalement amener son public (demain, on apprendra ses leçons à la maison et on fera ses devoirs à l’école).